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Depuis les années 60, nombre de lunettes (solaires) sont devenues mythiques grâce au cinéma.
Cet accessoire a ainsi magnifié le rôle de composition d’actrices et d’acteurs star comme Audrey Hepburn et sa robe fourreau dans Diamants sur Canapé (1961), de Brad Pitt dans Fight Club de David Linch (1999) ou plus récemment dans Babylon, de De Niro dans Taxi Driver (1976) ou de Al Pacino dans Scarface de Brian de Palma … La liste est aussi longue que Le jour le plus long et l’alchimie a fonctionné à merveille pour le plaisir de tous.
En retour, les créateurs des meilleures marques de lunettes s’inspirent de cinéastes, de films et d’acteurs connus pour alimenter leur processus de création rendant de cette façon un vibrant hommage au 7 ième Art.
Vous trouverez ainsi au Bar à Lunettes de nombreux modèles de montures récents qui s’inscrivent dans cette tendance et que vous découvrirez chez nous et sur notre E Shop.
Pour vous guider à travers de cette harmonie créative et cinématographique réciproque, nous ne pouvions rêver meilleur “ expert “ que Philippe Reynaert, alias Mr Cinéma pendant de très nombreuses années à la RTBF et devenu entretemps un de nos “ fabulous customers “.
Découvrez sa double passion dans l’interview “ Lunettes blanches pour écran noir “ qu’il nous a si gentiment accordée .
A bientôt pour de nouvelles aventures …
Thibaut
Bien connu des téléspectateurs de la RTBF, Philippe Reynaert, l’Homme aux Lunettes Blanches, se définit lui-même comme un cinéphile militant. Prof de littérature dans les ‘70s, critique de cinéma et éditeur dans les ‘80s, publicitaire dans les ‘90s, il a pu dès les années 2000 se consacrer entièrement à sa passion pour le 7ème Art en créant et dirigeant pendant 20 ans, Wallimage, le Fonds d’Investissement Audiovisuel de la Wallonie. Nous l’avons rencontré pour vous au Bar à Lunettes !
– Bonjour Philippe ! Votre nom est bien évidemment indissociable du cinéma… comment expliquer cette passion qui vous anime depuis tant d’années ?
Je vais vous surprendre mais je suis né dans un milieu religieux assez strict et durant mon enfance à Liège, on n’allait pas au cinéma ! La seule exception, je m’en souviens, est une sortie dans un cinéma de la rue Grétry aujourd’hui disparu pour voir « Les Dix Commandements », un film que mes parents avaient probablement jugé édifiant mais dont on n’a jamais vu la fin tellement j’ai eu peur de Moïse (Charlton Heston) quand il fait sa grosse colère et casse les Tables de la Loi ! Ce n’est que vers l’âge de 16 ans quand un copain de classe m’a emmené voir « 81/2 », le fabuleux film de Fellini, que j’ai pris le virus. En réalité, je n’avais rien compris à ce que je voyais si ce n’est que j’avais pris conscience que le cinéma était un Art et pas seulement un divertissement pour les jours de pluie quand on est en vacances…
– Quel est pour vous LE film le plus marquant , celui qui vous a le plus touché ?
J’ai été rattrapé par le cinéma quand je terminais mes études de philo et lettres à l’université. Je faisais mon mémoire sur un écrivain français, Julien Gracq, et j’ai découvert qu’un cinéaste belge, André Delvaux, venait de tirer un film, « Rendez-vous à Bray », d’une des nouvelles de cet écrivain. Intrigué, j’ai eu l’occasion de voir ce film à la Cinémathèque Royale et … cela a changé l’orientation de mon mémoire et ma vie en général. Je me suis en effet passionné pour les mécanismes d’adaptation qui permettent de passer de l’écrit à l’écran et c’est ainsi que j’ai décidé de devenir critique de cinéma.C’est amusant de reparler aujourd’hui de ce mémoire car il vient d’être publié aux Éditions du CEP !
– Votre look est aussi indissociable d’un accessoire qui a marqué des générations de cinéphiles … comment expliquer ce choix pour des lunettes très visibles et votre passion pour les belles montures ? Pourquoi cette couleur si particulière ?
Après quelques années passées dans l’enseignement en pratiquant la critique de manière sporadique, j’ai lancé un magazine de cinéma intitulé « Visions » qui m’a permis de me professionnaliser. J’ai été repéré par la RTB (pas encore F à l’époque !) qui m’a proposé de présenter le « Ciné-Club de Minuit ». Comme son nom l’indique, cette émission passait fort tard et je succédais à un personnage très charismatique, Dimitri Balachof (dont se souviennent peut-être les plus anciens), je devais donc me singulariser d’où l’idée des lunettes blanches. Le stratagème a tout de suite pris et pendant des années, les spectateurs et les collègues journalistes qui n’avaient pas forcément retenu mon nom, m’ont appelé l’Homme aux Lunettes Blanches !
– Un mot sur vos nouvelles lunettes ?
Je cherchais à renouveler mon apparence mais, depuis plusieurs années, j’apprécie les montures en bois, ce qui rendait la recherche difficile. C’est mon barbier, Pascal Gabriel de chez Baron, qui m’a recommandé le Bar à Lunettes. Et il a drôlement bien fait !
Thibaut m’a conseillé les lunettes en bois totalement sur mesure de Clément Lunettier.
– Un avis sur le bar à lunettes ?
Pour moi, c’est plus qu’un magasin d’optique. C’est un endroit superbe où, comme dans un bar, on peut avoir envie de s’attarder pour parler avec le patron (sans oublier Charlotte !). Et puis c’est donc là que j’ai trouvé mes montures actuelles et le service qui accompagne le choix et le placement des verres.
– Justement au niveau des verres , que pensez-vous de l’expérience Zeiss proposée par Thibaut ?
Zeiss ! Dès que Thibaut m’a annoncé la marque de mes futurs verres, mon cœur de cinéphile s’est mis à battre ! Je me suis souvenu avoir remarqué pour la 1ère fois que c’était aux objectifs Zeiss que l’on devait l’image si étonnante du « Fargo » des frères Coen. Tout de suite, je me suis imaginé sauvant le Soldat Ryan car c’était aussi les objectifs Zeiss que Janusz Kaminski, le chef op’ préféré de Spielberg, avait utilisés. Mais en réalité, j’allais vite me sentir dans la peau du Daniel Graig de « Skyfall » (chef op’ Roger Deakins et objectifs … Zeiss bien sûr) car en me priant de le rejoindre dans le local technique, Thibaut s’est métamorphosé en « Q » pour me faire passer des examens de vue haute précision digne de 007 avec le i profiler et le centrage des verres en 3 D avec le visufit 1000 !
– Jérome Mage , designer de l’une de nos collections de créateur préférées, s’inspire fréquemment de films , de réalisateurs et d’acteurs / actrices pour ses modèles exclusifs en édition limitée … Votre opinion sur l’un ou l’autre film qu’il a “utilisé” comme source d’inspiration ?
Son travail est assez fascinant car c’est vrai que dès qu’on voit ses Fellini ou ses Pasolini, on est tout de suite connecté à l’univers de ces deux grands maîtres. Une preuve de plus, et je suis bien placé pour en parler, que les lunettes peuvent réellement représenter ceux qui les portent ! En découvrant, grâce à vous, son catalogue, j’ai été ravi de voir qu’il rend hommage aussi à la vénéneuse Jean Harlow mais qu’il avait craqué tout comme moi pour le personnage de Penny Lane, la jeune groupie du film « Presque Célèbre » de Cameron Crowe, qui est un des films les plus attachants jamais tourné sur l’univers du rock !
– Lunettes et grand écran ont souvent réussi une alliance parfaite voire magique … nous ne pouvons vous quitter sans évoquer celles qui, pour vous, ont marqué l’histoire du cinéma …
Question piège car les lunettes les plus célèbres du 7ème Art sont souvent des lunettes de soleil ! Celles de Sue Lyon dans « Lolita » ou de l’irrésistible Audrey Hepburn dans « Breakfast at Tiffany’s », celles de ce cher Schwarzy dans « Terminator » ou de Keanu Reeves dans « Matrix »… Mais si on s’en tient aux lunettes de vue, je ne garderais que deux merveilleux exemples : Marcello Mastroianni dans « Huit et demi » et Diane Keaton dans « Annie Hall ». Mais si on cite ce film, on pense aussi bien sûr aux lunettes de Woody Allen. Vous savez que la première fois que je l’ai interviewé, c’est lui qui, dès qu’il m’a vu, m’a complimenté pour mes lunettes blanches ! Il m’a dit très exactement : « Oh, niceglasses to be seen » !!!